Un petit message à l'oreille de ceux qui brandissent à tour de bras les périls du vieillissement. On peut calculer autrement le « vieillissement de la population », et découvrir une autre société, celle dans laquelle nous vivons : faisons l’essai. Tentons d’utiliser un indicateur dynamique du vieillissement démographique ! Décidons que ce que l’on nome la vieillesse a peu de choses à voir avec la retraite et, par exemple, qu’elle commence lorsque l’on n’a plus que 10 ans à vivre.
Dès les années soixante, le démographe, Norman Ryder, avait proposé un indicateur dynamique du vieillissement démographique. Au lieu d’établir la limite à 65 ans, il partait de l’idée d’une limite d’âge dynamique : il proposait de situer cette limite à l’âge où l’espérance de vie « résiduelle » est de moins de 10 ans. Cette proposition correspond mieux aux réalités actuelles de l’âge fonctionnel : Qui se sent vieux à 65 ans ? D’après la définition statique « classique » du vieillissement démographique (un vieux, c’est quelqu’un qui a plus de 65 ans), la proportion de personnes âgées a augmenté en Suisse de 6 à 15 % de 1900 à 2000 ; cela fait apparaître un vieillissement impressionnant de la population.
Une définition dynamique du vieillissement démographique qui ne compterait que les hommes et les femmes avec une espérance de vie de moins de 10 ans, montre une autre image : la proportion de personnes âgées n’a augmenté que de 5 à 7 % de 1900 à 2000. Beaucoup moins ! De plus, un indicateur dynamique du vieillissement démographique qui prendrait en compte l’allongement de l’espérance de vie relativise nettement l’idée d’un vieillissement rapide de notre société.
Dès les années soixante, le démographe, Norman Ryder, avait proposé un indicateur dynamique du vieillissement démographique. Au lieu d’établir la limite à 65 ans, il partait de l’idée d’une limite d’âge dynamique : il proposait de situer cette limite à l’âge où l’espérance de vie « résiduelle » est de moins de 10 ans. Cette proposition correspond mieux aux réalités actuelles de l’âge fonctionnel : Qui se sent vieux à 65 ans ? D’après la définition statique « classique » du vieillissement démographique (un vieux, c’est quelqu’un qui a plus de 65 ans), la proportion de personnes âgées a augmenté en Suisse de 6 à 15 % de 1900 à 2000 ; cela fait apparaître un vieillissement impressionnant de la population.
Une définition dynamique du vieillissement démographique qui ne compterait que les hommes et les femmes avec une espérance de vie de moins de 10 ans, montre une autre image : la proportion de personnes âgées n’a augmenté que de 5 à 7 % de 1900 à 2000. Beaucoup moins ! De plus, un indicateur dynamique du vieillissement démographique qui prendrait en compte l’allongement de l’espérance de vie relativise nettement l’idée d’un vieillissement rapide de notre société.