Ce terme générique évoque la dernière période de la vie d’un individu. Longtemps, la vieillesse a été associée à un affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales. Or, au fil des dernières décennies, il s’est opéré une dissociation croissante entre le moment de la retraite, toujours plus précoce, et celui de la sénescence, toujours plus tardif, ce qui provoque une tension entre la perception sociale de la vieillesse et sa définition biologique. L’accès au temps de la vieillesse est de plus en plus ouvert au plus grand nombre. Dans ce contexte, on parle de moins en moins de « la » vieillesse, mais « des » vieillesses, en référence à un état de fait qui se complexifie et se diversifie à la fois. En outre, le poids de ce temps de la vie fait émerger un ensemble de questions qui expriment une forte ambivalence : entre succès et fardeau, entre accomplissement et déchéance.
Plus récemment on a vu émerger la notion de Vieillissement « actif ». Cette expression a été conçue pour promouvoir une alternative à ce qu'on appelle souvent le vieillissement « productif », autrement dit, la thèse selon laquelle on ne pourra résoudre les problèmes liés au vieillissement de la population qu'en travaillant plus longtemps et en réduisant la couverture sociale universelle associée à l'État social moderne.
Les partisans du vieillissement actif mettent en avant la notion de citoyenneté. Ils considèrent que le vieillissement actif dépend en grande partie de ce qui se passe sur le lieu de travail, notamment au regard de la flexibilité du travail, des dispositions de la politique de l'entreprise en matière de santé et des opportunités de formation. En ce qui concerne les employeurs, ils considèrent que les entreprises doivent dépasser les stéréotypes concernant l'employabilité des personnes les plus âgées, en matière d'absence, de santé, de capacités d'apprentissage et de productivité. Ils proposent d’investir, par exemple, dans la formation des seniors, à une époque où la dépréciation des compétences est rapide. Ils recommandent de mettre l'accent sur les avantages à retirer de l'emploi de personnes plus âgées dans une société où les consommateurs vieillissent aussi.
Actuellement, nos contemporains sont de plus en plus pris en tenaille. L’air du temps est de plus en plus dominé par un contexte d’institutionnalisation de l’âgisme- dans lequel l’emploi, les médias, la culture populaire et les autres domaines (à l’exception de la famille) sont envahis par une culture qui valorise la jeunesse et dénigre la vieillesse, les contributions des personnes âgées ne sont pas autant prisées que celles des jeunes. Une évolution apparaît, mais elle est lente. Il est donc difficile, non seulement de créer des possibilités de contributions, mais également de persuader les personnes âgées de l’utilité de ces contributions. Une tâche immense nous attend, à savoir modifier notre culture influencée par cet âgisme pour qu’elle tienne compte de la nouvelle réalité démographique, plus équilibrée du point de vue de l’âge.
Les personnes âgées elles-mêmes ne sont pas de simples spectateurs dans ce processus. Elles sont en passe de devenir une force politique puissante. Leurs contributions à la famille et à la collectivité sont déjà importantes. Il est également possible que la culture de consommation postmoderne efface l’image traditionnelle de l’âge mûr et de la vieillesse. La diversification des choix en matière de modes de vie et l’amélioration de la santé offrent, à certains du moins, une identité souple et moins influencée par l’âgisme, si ce n’est un statut de « personne sans âge ».
Plus récemment on a vu émerger la notion de Vieillissement « actif ». Cette expression a été conçue pour promouvoir une alternative à ce qu'on appelle souvent le vieillissement « productif », autrement dit, la thèse selon laquelle on ne pourra résoudre les problèmes liés au vieillissement de la population qu'en travaillant plus longtemps et en réduisant la couverture sociale universelle associée à l'État social moderne.
Les partisans du vieillissement actif mettent en avant la notion de citoyenneté. Ils considèrent que le vieillissement actif dépend en grande partie de ce qui se passe sur le lieu de travail, notamment au regard de la flexibilité du travail, des dispositions de la politique de l'entreprise en matière de santé et des opportunités de formation. En ce qui concerne les employeurs, ils considèrent que les entreprises doivent dépasser les stéréotypes concernant l'employabilité des personnes les plus âgées, en matière d'absence, de santé, de capacités d'apprentissage et de productivité. Ils proposent d’investir, par exemple, dans la formation des seniors, à une époque où la dépréciation des compétences est rapide. Ils recommandent de mettre l'accent sur les avantages à retirer de l'emploi de personnes plus âgées dans une société où les consommateurs vieillissent aussi.
Actuellement, nos contemporains sont de plus en plus pris en tenaille. L’air du temps est de plus en plus dominé par un contexte d’institutionnalisation de l’âgisme- dans lequel l’emploi, les médias, la culture populaire et les autres domaines (à l’exception de la famille) sont envahis par une culture qui valorise la jeunesse et dénigre la vieillesse, les contributions des personnes âgées ne sont pas autant prisées que celles des jeunes. Une évolution apparaît, mais elle est lente. Il est donc difficile, non seulement de créer des possibilités de contributions, mais également de persuader les personnes âgées de l’utilité de ces contributions. Une tâche immense nous attend, à savoir modifier notre culture influencée par cet âgisme pour qu’elle tienne compte de la nouvelle réalité démographique, plus équilibrée du point de vue de l’âge.
Les personnes âgées elles-mêmes ne sont pas de simples spectateurs dans ce processus. Elles sont en passe de devenir une force politique puissante. Leurs contributions à la famille et à la collectivité sont déjà importantes. Il est également possible que la culture de consommation postmoderne efface l’image traditionnelle de l’âge mûr et de la vieillesse. La diversification des choix en matière de modes de vie et l’amélioration de la santé offrent, à certains du moins, une identité souple et moins influencée par l’âgisme, si ce n’est un statut de « personne sans âge ».